CIRGL

La CIRGL

La CIRGL comprend douze Etats membres, qui sont l’Angola, le Burundi, la République Centrafricaine, la République du Congo, la République Démocratique du Congo, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, la République du Sud Soudan, le Soudan, la Tanzanie et la Zambie.

drapeau union africain integration regionale RDC

Historique

La Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) a été organisée suite aux nombreux conflits politiques qui ont marqué la Région des Grands Lacs. Le conflit le plus marquant fut le génocide rwandais de 1994, qui occasionna plus de 800.000 victimes et renforça l’instabilité politique en République Démocratique du Congo. La création de la CIRGL résulte de la reconnaissance de la dimension régionale de ces conflits et de la nécessité d’un effort concerté en vue de promouvoir la paix et le développement durable dans la région.

En 2000, le Conseil de Sécurité des Nations Unies, à travers les résolutions 1291 et 1304, a appelé la tenue d’une conférence internationale sur la paix, la sécurité, la démocratie et le développement dans la Région des Grands Lacs. Au cours de la même année, la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs fut établie conjointement par le Secrétariat des Nations Unies et l’Union Africaine à Nairobi (Kenya).

En Novembre 2004, les onze chefs d’Etat et de Gouvernement des Etats membres, suivis par la République du Sud Soudan le 24 Février 2013, adoptèrent à l’unanimité la Déclaration sur la Paix, la Sécurité et le Développement dans la Région des Grands Lacs à Dar es-Salaam (Tanzanie). La Déclaration de Dar-es-Salaam traduit la volonté politique de s’attaquer aux causes profondes des conflits et aux obstacles au développement dans une approche régionale et innovante.

Deux ans après l’adoption de la Déclaration de Dar-es-Salaam, les chefs d’État et de Gouvernement se réunirent à Nairobi pour signer le Pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement dans la Région des Grands Lacs.

Vision de la CIRGL

Nous sommes une institution efficiente et efficace et est le point focal coordonnant la mise en oeuvre du Pacte et autres initiatives y relatives des pays membres et des autres parties prenantes.

Mission de la CIRGL

La mission du Secrétariat est d’être une institution efficace et dynamique qui coordonne, Facilite et assure la promotion et le suivi de la mise en oeuvre du Pacte et autres initiatives en vue d’aboutir à la paix, la sécurité, la stabilité et le développement dans la Région des Grands Lacs.

Rôle de la CIRGL

Le Secrétariat Exécutif est chargé d’ assurer la mise en oeuvre des décisions du Sommet et du Comité Interministériel et d’en rendre compte:

  • d’ assurer la promotion du Pacte et l’ exécution des programmes d’ action, projets, protocoles et activités dont l’ exécution lui incombe directement
  • d’ organiser les réunions du Sommet, du Comités Interministériel, et des autres structures et fora de la Conférence
  • de coordonner la mise en oeuvre des activités de la Conférence relevant des communautés économiques régionales compétentes et des institutions décentralisées affiliées
  • d’élaborer les programmes d’ activités et le projet de budget du Secrétariat de la Conférence, et assurer leur exécution après leur approbation par le Comité Interministérie

Valeur ajoutee:

  • c’ est un instrument unique pour la Région des Grands Lac
  • il assure la promotion d’ initiatives conjointes de 12 pays de la Région
  • il apporte des solutions à des questions pertinentes de la Région des Grands Lacs
  • il crée un cadre institutionnel et légal des problématiques non traitées
  • il instaure un Mécanisme de revue par les Pairs, spécifique à la Région des Grands Lacs

Structure de la CIRGL

Le Sommet tenu à Nairobi en 2007 a établi le Mécanisme régional de suivi pour faciliter la mise en œuvre du Pacte. Il s’agit notamment du Sommet des chefs d’État et de gouvernement, du Comité interministériel régional, du Secrétariat de la Conférence, des Mécanismes nationaux de coordination, du Mécanisme de collaboration et d’autres structures ou forums spécifiques, selon le cas, pour assurer la mise en œuvre du Pacte.

Le pacte prévoit également des mécanismes nationaux de coordination, qui sont établis dans chaque État membre pour faciliter la mise en œuvre du pacte dans les États membres. Le CNM comprend également des représentants de la société civile, des femmes et des jeunes, afin d’assurer un suivi concerté de la mise en œuvre des décisions prises par le Sommet et le CRIM.