CEEAC

La CEEAC

La CEEAC est constituée de onze Etats Membres : l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la République Centrafricaine, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la République Démocratique du Congo, le Rwanda, Sao Tome et Principe et le Tchad.

drapeau union africain integration regionale RDC

La Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) a été instituée le 18 octobre 1983 par la signature à Libreville de son Traité constitutif qui a fait l’objet d’une révision adoptée le 18 décembre 2019 et entrée en vigueur le 28 août 2020. Elle est l’une des huit Communautés Economiques Régionales (CERs) reconnues comme piliers de l’intégration régionale en Afrique et de ce fait, pleinement engagée dans de multiples dynamiques en lien avec la construction de la Communauté Economique Africaine prévue par le Traité d’Abuja.

Vision de la CEEAC

L’institution a pour vision de promouvoir : « Un avenir commun, dans un environnement de paix, de sécurité et de stabilité, assuré par le développement durable, la bonne gouvernance, l’amélioration croissante des conditions de vie des citoyens, la liberté et la justice ».

Missions de la CEEAC

Suivant son Traité, la Communauté vise à promouvoir la coopération et le renforcement de l’intégration régionale en Afrique Centrale dans tous les domaines de l’activité politique, sécuritaire, économique, monétaire, financière, sociale, culturelle, scientifique et technique en vue de réaliser l’autonomie collective, d’élever le niveau de vie des populations, d’accroître et de maintenir la stabilité économique, de renforcer et de préserver les étroites relations pacifiques entre ses États membres et de contribuer au progrès et au développement du continent africain.

Pour y parvenir, six (6) axes d’intégration prioritaire ont été définis par le Chefs d’État et de Gouvernement :

  • l’Intégration Politique, Paix et Sécurité. Elle vise, par la coopération politique, à garantir, au sein de la région, la paix et la sécurité, qui se posent en conditions préalables à un état d’intégration qui génère un développement socioéconomique harmonieux et durable ;
  • l’Intégration Économique et Financière. Elle vise à mettre en place un marché commun ainsi que la libre circulation des biens, des capitaux et des services dans l’espace régional;
  • l’Intégration Physique par le développement des infrastructures et l’aménagement du territoire qui consiste à assurer les liaisons routières, ferroviaires, aériennes et maritimes et à matérialiser le sens de l’espace commun, la mise en place d’un marché régional commun, ainsi que la libre circulation des personnes, des biens et des services;
  • l’Intégration Environnementale et le Développement Rural qui vise à préserver les conditions de survie pour les générations futures, garantissant ainsi un développement durable, et un accroissent de manière significative de la production, la productivité et la compétitivité de la sous-région, afin de garantir la sécurité alimentaire des peuples de la communauté et un accès aux marchés régionaux et internationaux;
  • l’Intégration Sociale et du Développement Humain, , qui vise à éliminer la pauvreté sous toutes ses formes partout en Afrique centrale et faire en sorte que chaque « afrocentralien » puisse vivre en bonne santé ; et à assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, à acquérir des connaissances techniques, scientifiques, culturelles susceptibles d’offrir à chacun un emploi décent dans un environnement où l’égalité et l’équité entre les sexes est assurée. » ; et puis
  • la poursuite de la Réforme Institutionnelle et Organisationnelle afin d’établir tous les différents mécanismes d’intégration communautaire et de réviser le cadre légal et règlementaire.

Atouts

Avec une superficie de 6,67 millions Km² pour une population estimée à 200 millions d’habitants en 2020, la région est favorable pour les investissements et le développement des affaires.

Pour consolider ces acquis et s’engager vers la transformation structurelle des économies, la région regorge de nombreux atouts notamment :

  • Sa position charnière et stratégique au centre de l’Afrique pourrait en faire une zone privilégiée d’échanges commerciaux entre les régions du continent.
  • Les ressources importantes notamment pétrolières, minérales et minières (diamant, cuivre, fer, manganèse, cobalt, etc.) dont certaines sont des gisements de classe mondiale. Les réserves pétrolières prouvées pour la région sont estimées à 31,3 milliards de barils, soit 28% des réserves totales du continent.
  • Un important potentiel agricole, forestier et hydraulique. Le Bassin du Congo estimé à 227 millions d’hectares, abrite la seconde réserve forestière et hydraulique mondiale. Il est de ce fait un des poumons de la planète.
  • La richesse de son écosystème : environ 26.355 m3 d’eau par habitant et par an, 27 millions d’hectares de terres arables, 135 millions d’hectares de pâturages et quatre zones écologiques favorables au développe¬ment de l’agriculture et des activités pastorales.
  • Enfin, un potentiel hydro-électrique relativement important, soit 60% du potentiel du continent africain.

Avec le concours de ses partenaires au développement, la CEEAC s’investit dans des programmes qui doivent concourir à accélérer l’intégration régionale en Afrique centrale et l’atteinte des objectifs affichés par la vision 2025. Tout particulièrement Dans le domaine de paix et de sécurité, le transports, les infrastructures énergétiques, l’environnement, le commerce et de l’industrie, l’Agriculture et de la sécurité alimentaire